UN DIMANCHE A CORDOBA...

DIMANCHE 5 JUIN :

   Nous approchons de la ville en traversant des quartiers défavorisés c'était tout triste!

   La ville est vide ce dimanche, c'est normal....Nous baladons dans le centre piétonnier pas grand monde non plus. Nous attendons la fin de la messe pour visiter une ou deux églises et faire quelques photos.

  IGLESIA CATEDRAL, sa construction débute en 1577 et s'étale sur plus de deux siècles.

 

   QUARTIER JESUITE

   L'église de LA COMPAGNIE DE JESUS (XVIIe siècle)

   Après avoir erré, nous entrons dans un resto bien sympa. Nous ne sommes pas déçus, ambiance familiale et jeune, des serveurs attentionnés, nous nous décidons pour tester leur cuisine locale.

   Alain choisit une parilla (8 viandes grillées avec et sans sauce, saucisses, boudins et une espèce de truc tout entortillonné au goût de graton lyonnais dit-il!) dont la particularité est d'être servie morceau après morceau au fur et à mesure de la cuisson.

   La parilla me parait trop copieuse aussi je choisis une entrecôte.

   En attendant, nous faisons une véritable dégustation du buffet froid.

   La valse de la parilla commence pour Alain et le serveur avec son plus beau sourire me sert mon entrecôte de.....600g!! oups! j'avais oublié l'espace d'un instant tout ce que j'ai lu sur les sites d'autres amis voyageurs au sujet des pièces de viande servies ici!!

   Je m'applique....mais au bout de 300g je pose fourchette et couteau! normalement je ne mange pas cette quantité en un mois!

   Dans un élan de générosité et de solidarité Alain me propose de m'aider à finir...Il est certain que sa parilla est terminée...oui c'est vrai il a englouti un sacré truc! La dernière bouchée d'entrecôte avalée, le serveur réapparait avec la suite de la parilla...Ah! le regard... surpris? inquiet? enfin moi j'ai un mal fou à garder mon sérieux! Vous savez quoi? Alain à tout fini, sa parilla et mon entrecôte...

   Retour à la casa rodante un peu plus lourds que le matin....

   L'avantage d'un dimanche dans une grande ville, c'est qu'on peut se garer très facilement et gratuitement.

   Nous n'avons pas très envie de rester le lundi aussi nous prendrons la route pour l'URUGUAY, afin d'y passer 2 semaines avant notre précieux rendez-vous du 26 juin à l'aéroport de Buenos-Aires.