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Duduland
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1 avril 2012

NOUS AVIONS QUITTE SANTIAGO! du 22 au 30 Mars

   Jeudi 22, vers 13h nous quittons le garage confiants, nous pensons dormir le soir à Mendoza, sauf qu’au bout de 15 kms, les voyants s’affolent, un bruit désagréable se fait entendre à chaque débrayage….Retour au garage avec le moral dans les chaussettes! Nous ne reprendrons la route que le lendemain vendredi, en début d’après-midi.

   Vers 16h nous faisons une petite pause repas afin de terminer les fruits et légumes avant le contrôle sanitaire de la douane Argentine. Mais voilà…au moment de repartir il ne se passe rien! le démarreur ne veut rien savoir! est-ce que cet engin a le sens de l’humour? non…donc nous sommes en panne! Et dans la foulée nous perdons totalement le restant de notre moral .

   A côté du land, un routier prend sa pause, il vient voir ce qu’il se passe et nous propose de nous pousser dans la pente, c’est une bonne idée! sauf que la pente tourne le dos à l’Argentine et que nous voilà repartis vers Santiago! Nous décidons de nous arrêter  au premier village qui est à 50kms et de chercher un garage.

   Nous allons tourner pendant 2heures, chaque garage nous envoie chez un confrère etc…Finalement un monsieur nous indique “NINO” avec une adresse improbable…Nous voilà repartis, le coeur battant! Difficile de trouver Nino même dans une ville moyenne!

   Nous croisons un chauffeur de taxi…Alain lui demande s’il connaît la rue indiquée et surtout Nino! Il nous propose de nous accompagner dans cette fameuse rue mais Nino il ne connait pas. Nous y sommes, le monsieur qui nous a donné l’adresse de Nino nous a précisé “c’est au fond à 6 quadras à gauche!” mais au fond à quel niveau? dans quel sens?

   Nous payons la course au chauffeur,  je lui pose de nouveau la question “connaissez-vous Nino?” oui me répond-il! Alain est vert…quoi? “tu lui demandes il connaît et moi je lui pose la même question il ne connait pas”!!! Ah! la vie est parfois bien injuste….

   Nous voilà repartis et cette fois le chauffeur de taxi nous conduit chez Nino! Nous arrivons quelques minutes trop tard, Nino a fermé son garage! Il est clair qu’il ne fera rien pour nous ce soir mais samedi matin à 9h30 oui!! Nous ne disons rien car nous sommes conscients d’avoir une chance inouïe que cet homme travaille le samedi matin.

   Avant de couper le contact, un petit stress nous fait frissonner…nous savons que nous ne re-démarrerons pas! Pourvu que Nino ne décide pas de fuguer cette nuit!

   Pendant un moment (assez long!) nous restons assis, ne sachant que faire ni que penser. Nous sommes à une semaine de notre vol et plusieurs jours de route pour arriver à Salta. Ni faim, ni soif, ni sommeil…De plus la rue est passante et comme nous sommes vendredi soir, il y a énormément de bruit. Nous avons beaucoup de mal à trouver le sommeil.

   Vers 4h du matin, je sens que le land tangue…je n’aime pas trop cette sensation qui soulève le coeur, je ne comprends pas ce qu’il se passe jusqu’à ce qu’un bruit proche de l’explosion se fasse entendre et que le buffle fasse un bond en avant comme si un poids lourd l’avait poussé par derrière. D’un bond je suis assise, je ne comprends rien! Alain me dit “non ce n’est rien…tu as rêvé!”. C’est un tremblement de terre! mais non…dors! Tu parles…dormir il me faudra le reste de la nuit pour me remettre de ma peur.

   9h30 Nino arrive, la bouche en coeur et nous demande si nous avons eu très peur cette nuit? la secousse sismique était proche de 6! Alain me regarde en riant et me dit : “tu avais raison! j’aurais aimé vivre ça, avec la même intensité que toi!!! “

   Il ne faudra que 15 mn pour que Nino remette le démarreur sur pieds, que tous les fils reprennent leur place et c’est sans se faire prier que nous filons!

   Nous attaquons pas vraiment détendus (surtout moi!) “le paso du Christ Redempteur”! Le buffle va assurer, Alain va maitriser cette montée d’une main de maitre alors que des camions dingues nous doublent même dans les virages à une allure folle et moi j’ai les mains moites et le coeur au bord des lèvres! Ce col côté Chilien est impressionnant avec plusieurs séries de lacets très serrés pour monter à 4000 dans un décor minérale voire hostile. Notre Galibier est tellement charmant…c’est vrai il n’est pas si haut!   

   Enfin! la douane…Nous n’avons jamais été aussi heureux de voir les douaniers, la police et le contrôle sanitaire, du pur bonheur….

   Nous descendons vers MENDOZA et très vite le paysage est à couper le souffle. Quelle récompense après tous le stress des dernières semaines. Nous y étions venus en mai dernier, pourtant tout semble nouveau, toujours plus beau, la lumière, les couleurs, la neige sur l’Aconcagua, le pont de l’Inca etc….magnifique tout est magnifique! On peut passer dix fois au même endroit rien n’est jamais pareil.

   Un regard sur l’Aconcagua!

                               L'ACONCAGUA

   Finalement nous dépassons Mendoza et passerons la nuit à San Juan. Le dimanche et le lundi seront encore deux très longues journées de route.

  Le lundi, cependant nous recevons un cadeau merveilleux! nous découvrons ébahis “la cuesta de Miranda”…Une beauté pure, sauvage! Une route sauvageonne qui bondit, grimpe, court , se faufile à travers la montagne aux couleurs flamboyantes. Le rouge joue avec le jaune et le vert, l’améthyste avec le jade ; il y a même la montagne en chocolat, vanille, pistache etc… La végétation offre tous les tons de vert, du plus tendre au plus soutenu. La route toute rouge se faufile dans de petits goulets et on se demande si nous allons passer….mais oui le buffle joue avec cette sauvageonne et nous, nous avons oublié les soucis! C’est si beau, si tendre, si doux! 

   Devant cette beauté naturelle, infinie, généreuse, nous pouvons nous demander pourquoi de part le monde tant de gens souffrent, pleurent? pourquoi tant de violence?

CUESTA DE MIRANDA 1             CUESTA DE MIRANDA 2

 

 

CUESTA DE MIRANDA 3             CUESTA DU MIRANDA 4

   Nous poursuivons notre route par Chilecito, nous dormons dans un camping totalement vide à San Blas puis visitons Belen où nous pensions trouver de l’artisanat local mais bof….rien!

   Nous partons pour visiter le musée de “la Pachamama” qui veut dire “la terre mère” mais il pleut tellement que nous allons vite renoncer et nous contenter de faire un tour dans la boutique du musée. Pas si mal cette boutique….Tranquillement nous arrivons à cafayate où nous attendent nos amis MarieJo et Pierre qui terminent leur tour et vont amorcer la descente vers Buenos-Aires pour prendre le bateau début mai qui les ramènera en France. Nous faisons la connaissance de Bernadette et Michel, grands baroudeurs sur les routes depuis plus de 3 ans. Joyeux moments!

                               MARIEJO ET PIERRE - BERNADETTE ET MICHEL - LES DUDULAND

   Ce matin nous passons pour la seconde fois dans la quebrada de Cafayate. La première visite était en Juillet dernier avec Théo, l’aîné de nos petits fils. Ils faisait beau mais froid, nous étions en hiver. Aujourd’hui, il pleut et il ne fait pas si chaud, nous sommes à la fin de l’été…C’est toujours splendide! Les nuages se baladent, les montagnes les attirent, la lumière est douce malgré le temps.

QUEBRADA DE CAFAYATE 1      QUEBRRADA DE CAFAYATE 2

QUEBRADA DE CAFAYATE 3      QUEBRADA DE CAFAYATE 4

   Et ce soir, Mardi, nous sommes finalement à SALTA! Nous allons profiter des 3 jours qui arrivent pour faire certaines démarches, assurance du land, courses et surtout ranger, nettoyer préparer notre buffle blanc pour ses vacances ici et nous, samedi, nous prendrons notre vol pour Buenos-Aires et lundi soir celui qui nous déposera mardi à Marignane pour 4 mois de vacances avec nos amours!

   Mercredi 28…Jour J-3! Première chose ce matin, prolonger l’assurance du Land. L’accueil de cette compagnie d’assurance est toujours aussi chaleureuse.   

    Il fait presque froid, un temps de fin d’automne mais nous avons envie de flâner!

REFLET    CATHEDRALE

DE SANTIAGO A SALTA 006    PLAZA 9 DE JULIO

   Salta compte 500.000 habitants et se trouve à 1200 m d’altitude. L’architecture coloniale est bien conservée. Le centre ville est agréable avec ses cafés en terrasse, sa cathédrale, ses musées.… Elle est le point de départ des circuits dans la région. Son marché artisanal est très agréable et propose un bon rapport qualité-prix. Superbe journée détente!

   Jeudi journée sportive….Grand ménage, rangement, lessive tout y passe même les rideaux, les coussins etc… Soleil et chaleur sont de retour!

   A 11h, Tatiana, Damien et les enfants viennent nous retrouver. Nous mangeons tous les 7, un moment qui nous permet encore de partager un peu de notre vie ici.  Ils ont encore plein de choses à faire et à voir avant le retour au bercail (clin d’oeil à Tatiana!). Petite photo avant de nous séparer sans le petit Jules qui, épuisé s’est endormi mais je mettrai une photo juste pour lui.

                              TATIANA, DAMIEN, VANILLE ET CLEMENTINE et LES DUDULAND

   Vendredi : tout est bouclé surtout les sacs! Notre Doudou blanc prend ses quartiers non pas d’été mais d’hiver et nous, nous filons en France où parait-il le soleil est de charmante humeur.

                             LE BUFFLE PREND DES VACANCES

                       HASTA LUEGO “BUFALO BLANCO”!

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