LA PAMPA...

LUNDI 16 MAI : 

   Nous traversons la "Crau" puissance 1000, plat, plat, plat avec des élevages de bovins, certains sur l'herbe et d'autres sur des étendues de terre, attendant leur dose de granulés!

   Après 300 kms, nous nous posons dans une station service calme où nous sommes vraiment bien accueillis.

 MARDI 17 MAI :

   Au moment du départ, le matin, patron et employés viennent nous dire "ADIOS".

   Le paysage est toujours le même plat et morne voire désertique.

   Nous franchissons quatre régions (Buenos-Aires, la pampa, San Luis et Mendoza). Entre chaque région nous avons un contrôle de police, mais facile et gentil.

   A l'entrée de la région de Mendoza nous avons droit à un contrôle sanitaire. Alain "surveille" le Land pendant que je monte à bord avec le "contrôleur" qui inspecte frigo et placards. Nous n'avons pas fait de courses et le frigo est vide ouf! Il est interdit de transporter des produits frais (viande, oeufs, légumes, fruits...) d'une région à l'autre. Tout va bien nous réglons les 4 pesos (ben oui ce n'est pas gratuit un contrôle sanitaire).

   Nous approchons de GENERAL ALVEAR, le paysage change, cultures de fruits, légumes, vignes et oliviers.

   Nous avons fait aujourd'hui 600 kms à dos de Land, ce n'est pas rien!! Nous tournons un peu pour bivouaquer. Finalement nous passerons la nuit dans un parc de loisirs ma-gni-fi-que! Nous sommes seuls.

  Le MERCREDI MATIN, avant de reprendre la route, nous faisons une superbe balade dans le parc avec nos nouveaux amis qui aimeraient faire le voyage avec nous.

   Promenade et courses en ville, notre ordi est toujours en panne nous trouvons un cyber pour au moins lire nos mails et y répondre.

   Le poste qui m'est donné a un clavier à moitié effacé. Je demande à changer et là je me retrouve devant un clavier qui m'arrive sous le menton....non et non! pas de photo!

   Au bout de 2 mails, je renonce! qu'on me donne mes fraises tagada et que j'en finisse.........

   Route vers SAN RAFAEL. Le paysage n'a plus rien à voir avec les jours précédents, vignes et arbres fruitiers le long d'une route bordée de platanes et sous le soleil...On se croirait chez nous!

   Nous sommes à SAN RAFAEL en début d'après midi mais rien ne bouge avant 17H.

   Nous osons entrer dans un magasin d'électro-ménagers, Alain explique le problème! Et là... "un ange de vendeur" voyant ma mine défaite et imaginant le destin des tagadas, prend mon ordi et en 20 mn lui redonne une santé! Il boira à la notre un bon rouge du Luberon...il est ravi et nous alors!

   Nous avons repéré un bivouac devant une cave viticole, bien...mais nous allons passer une nuit horrible tant il y avait de circulation.